Lèse-étrangers en Guadeloupe Bessonique

Samedi 15 mai 2010 ,à 10h00 ,
Salle de réunion du restaurant 
"la Maison de Marie-Galante", au premier étage,

nous recevrons 
M. J-P HUVETEAU
(Coordinateur départemental 
de Amnesty International France)
qui viendra nous parler de

"La Situation des étrangers en Guadeloupe..."



Comme à l'accoutumée, 
la réunion sera l'occasion d'un débat,
qui pourra se poursuivre juqu'à  table,
dans la salle du restaurant, en dégustant 
l'un des excellents plats proposés...
à Samedi 15 mai , 10 h00.

Homme usé par l'esclavage, visite guidée


Chers Amis,
Nous vous invitons Samedi 10 avril 2010 à 10H00
Visite privée et commentée du musée Victor Schoelcher*
« Découverte des nouvelles acquisitions
             en provenance du Musée Branly »

Après cette visite, vers 11H30 nous nous retrouverons
Au Restaurant « la Maison de Marie-Galante » 
Place de la Victoire à Pointe à Pitre
Pour un débat sur la seconde abolition de l’esclavage en Guadeloupe,
  avec ses controverses,
et ses conséquences toujours présentes…

* Musée Victor Schoelcher 
24, rue Peynier
Pointe-à-Pitre
(A 10H30 les portes seront fermées,
et ceux qui seront à l’extérieur ne pourront plus entrer)

Hommage de Là-bas à Daniel Bensaïd

Daniel Bensaïd nous a quitté mardi 12 janvier
---
Hommage de Là-bas à Daniel Bensaïd.


Dimanche 24 janvier 2010 à la Mutualité à Paris
un hommage était rendu à Daniel Bensaïd.


Une girafe dans un champs de mulots

Une girafe dans un champ de mulots. Voilà comment on peut représenter Daniel Bensaïd dans le paysage intellectuel d’aujourd’hui.
Ce que je dis n’est pas très aimable pour les mulots, c’est vrai. 

Mais, déjà parmi ces mulots, vous avez reconnu BHL ou Finkielkraut ou Cohn Bendit, ... À chacun son mulot.
Moi, c’est Télérama. À la mort de Daniel Bensaïd, Télérama a titré

« Une pensée s’éteint ». Le lendemain sur leur site, ils ont rectifié, c’est devenu « Un penseur s’éteint ».
Mais rassurez-vous, cher Télérama, le penseur et la pensée sont restés allumés. Vous avez pris vos rêves pour des réalités.

Sachez-le, la lutte continue !
Ah, bien sûr, les vieux soixante-huitards en chaise roulante continueront longtemps encore à se battre à coup de canne à propos de Kronstadt et des amours de Frida et Léon dans la maison bleue accrochée à la colline. Mais la lutte continue, elle se mobilise pour les Conti ou les Goodyear, elle lutte contre la privatisation de la Poste et contre la Pwofitassion, elle se bat pour ce qu’il appelait « l’éco-communisme ».

  Bensaïd voulait assurer la suite de l’histoire, il n’était pas du genre à mettre des enclumes dans les poches des enfants.
Et pour ça, j’avoue que je me suis un peu servi de lui en l’invitant à la radio. Pour dire, voyez, notre génération c’est pas que des renégats, pas que des publicitaires libertaires, pas que des épaves social-démocrate...Pas que ceux qui ont propagé la théologie de l’impuissance et du renoncement et qui ont installé la peur au cœur même du système social. Ceux qui nous ont persuadé que nous ne pouvons rien sur notre devenir, et -encore mieux- qui nous ont fait croire que toutes les luttes ont été vaines, quand elles n’ont pas conduit au goulag.
C’est ça l’irrésistible dont parlait Bensaïd. Résister à l’irrésistible, c’est résister à cette résignation c’est résister à ce détachement cynique qui justifie les inégalités, l’appropriation privée, la sauvagerie des rapports sociaux.
En fait Bensaïd n’avait jamais perdu la boussole de sa jeunesse. Le mot communisme par exemple. Il s’est cassé les reins à débarrasser ce mot de toutes les casseroles pleines de gravats que l’histoire lui a accrochés dans le dos. Et Marx ? Marx revendiqué par Jacques Attali, Alain Minc et Joseph Staline...Comment débarrasser Marx de son manteau de plomb ?
Bensaïd a passé sa vie à nous dire que c’est par là que se trouvent les outils, les leviers et les munitions pour tous ceux qui n’ont pas renoncé à faire le pari de l’émancipation humaine.
Pour Bensaïd, cette émancipation n’est pas un pari, c’est une évidence. Cette émancipation vient du bas. On ne fait pas le bonheur des peuples malgré eux. Même si on est du côté de l’opprimé, et surtout si on est du côté de l’opprimé...Il revenait souvent sur « l’auto émancipation »
Sa boussole lui venait de ce bistrot toulousain où sa mère chantait « Le temps des cerises » et, où son père, dans le tiroir du comptoir, rangeait son étoile jaune, souvenir de Drancy.
C’est de là que lui venait ce dur désir d’égalité.
Sauf que l’égalité, nous ne la désirons qu’avec nos maîtres. Évidemment les maîtres et les dominants sont beaucoup moins enclins à l’égalité et au partage. Il faut parfois leur tirer un peu l’oreille et même leur tirer un peu dessus.
Car comme disait les Motivés « Il n’y a pas d’arrangement »
Ou bien tu luttes contre les abus du capitalisme en disant « un autre capitalisme est possible « ou bien tu cherches les voies et les moyens pour le renverser...
Non, la pensée n’est pas éteinte et le penseur non plus.
Comme disait Bensaïd,
 « Au moins pour s’épargner la honte

         de ne pas avoir essayé »,


La lutte continue !

Daniel Mermet
24 janvier 2010

Il était une fouet ... le travail ...................................Travailler à fond la qu'est ce ?

PROCHAINE REUNION
des Amis de Là-Bas si j’y suis en Guadeloupe
                    Samedi 6 février à 10H00
              « la Maison de Marie-Galante »
 Restaurant - Place de la Victoire à Pointe à Pitre
                      Salle de Réunion au 1er étage

THEME DE REUNION - THEME DE REUNION  - THEME DE REUNION  - THEME DE

  Sacralisation du travail  - 

  Insécurité sociale généralisée

      Comment s’adaptent les français ?
      La valeur travail est-elle
        fondamentale ?


.
Prochaine réunion des "Amis de Là-Bas si j’y suis Guadeloupe"
Samedi 16 janvier à 10H00
Au Restaurant « la Maison de Marie-Galante »
Place de la Victoire à Pointe à Pitre

A l’ordre du jour :

  • LKP un an déjà (rétrospective et discussion sur le mouvement qui anime la Guadeloupe depuis un an)

  • Référendum en Martinique et en Guyane (Article 74 ou 73, où est l’arnaque)

  • Sujet de la réunion de février

  • etc ---      

  • Au plaisir de te retrouver, amicalement

  • PEUPLES RECHERCHENT LIBERTE - STOP


    Prochaine réunion du « Repaire des amis de
    Là-bas si j’y suis en Guadeloupe »

    Samedi 5 décembre 2009 à 10H00

    " L'EAU A LA BOUCHE " (Bar / Restaurant)
       6, Rue Saint-John-Perse
          97110 Pointe à Pitre
           (Plan ci-dessous dans le blog)

    « De la colonisation à l’occidentalisation,
     y a-t-il des passages obligés ou pas ? »


    Jean-Marc
    nous parlera de ce thème qui lui est cher :


    Amicalement
    amg.guadeloupe@gmail.fr



    REPAIRE OUVERT

    Chers Amis,

    Le repaire des « Amis de Là-Bas si j’y suis » Guadeloupe reprend ses activités

    Notre prochaine réunion aura lieu

    Samedi 7 novembre 2009 à 10H00
    à
    " L'EAU A LA BOUCHE " (Bar- Restaurant)
    6, Rue Saint-John-Perse
    97110 Pointe à Pitre


    Lors de cette réunion, une amie qui a beaucoup apprécié le livre
    «Pour en finir avec Sarkosy » (de Pierre Larrouturou)
    nous racontera le bouquin;

    Ce sera j’en suis sûr, le prétexte à un débat haut en couleurs.
    Ensuite l’actualité à Sarkoland:

    Mœurs du Sinistre de la Sous-culture / Népotisme du petit empereur / Les grands prêtres du libéralisme exigent-ils des sacrifices humain ?...etc…
    Bref il y a du blé à moudre….

    Amicalement

    amg.guadeloupe@gmail.fr
    http://www.amg-guadeloupe.blogspot.com/

    Plans ci-dessous


    Chomsky & Cie
    Lundi 18 mai 2009 à 19H00
    Pointe à Pitre - Lauricisque
    Salle Georges Tarer
    Organisé par le Ciné-club de Pointe à Pitre et Kaz a Jen
    (La projection sera suivie d'un débat)
    Contacts: 05 90 95 66 27 / 06 96 23 78 96

    Réunion du mardi 28 avril

    A l’ordre du jour :
    1) Nous mettrons en commun les informations dont nous disposons au sujet des manifestations prévues le 1er mai…
    2) Organisation de nos réunions, il reste à définir le calendrier.
    Il y a une proposition : 2 réunions par mois, l’une un mardi à 17H30 et l’autre un samedi à 10H00.
    3) Marco nous présentera un court métrage de sa collection, sur lequel nous pourrons débattre.


    Pour information, ci dessous une déclaration du LKP qui ne manque pas d’intérêt:


    LKP KA DÉKLARÉ
    Davwa Pèp Gwadloup vayan...yo anmèwdé
    Dépi, nou Gwadloupéyen, woukomansé kwè adan nou menm….
    Dépi nou woukomansé frékanté nou, fanmi, timoun, vwazen, vwazin, mét é zélèv, Jenn é vyé...
    Dépi nou woupran sans a lavi, avé pawòl an nou, santiman, bokantaj, konfyans é dignité...
    Dépi nou ka gadé piplis alantou an-nou, pyé bwa, zayann’, rimèd razyé...
    Dépi nou désidé manjé é bwé sa ki tan-nou, pwodwi kifé si jòdijou nou vayan,
    pwodui a péyizan é marenpéchè an-nou...
    Dépi nou woukomansé kwè adan péyi Gwadloup é chèché on dot chimen pou divini an nou
    Nou lontan pi vayan é yo, yo anmèwdé toubòlman !
    Wi, Peuple de Gwadloup, LKP sé nou menm, notre mobilisation, notre détermination autour et dans le LKP nous autorise aujourd'hui ansanm ansanm à construire une autre vision de nous même, de nos capacités, à croire en notre pays, en notre jeunesse.
    LKP an-nou, nous permet dorénavant de nous revendiquer fièrement Gwadloupéyen é Karibéyen.
    Wi, NOU, Peuple de Gwadloup, sommes en création, en floraison. Plus nous serons debouts et unis, pli yo ké anmewdé. En effet,
    Yo mizé sur notre agenouillement douvan pwofitasyon, l'ordre des riches et l'ordre colonial pour nous démouné et s’accaparer de notre Gwadloup.
    Yo owganizé notre division pour s'octroyer tous les pouvoirs, tous les droits, nous refusant le droit le plus légitime: vivre et travailler au pays...
    Yo fabriké une représentation politique lâche, soumise, agoulougranfal de mandats, et plus soucieuse de grappiller des miettes de pouvoir colonial que du sort du peuple guadeloupéen .
    Yo antòtyé nou pour consommer, consommer, consommer jusqu'à ce qu'il ne nous reste rien de nous mêmes

    Men L.K.P lévé gaoulé… yo anmewdé...
    Que n'ont-ils pas dit et tenté pour nous empêcher de nous rencontrer, de nous réunir, de nous construire et ce, pour préserver leurs privilèges :
    • LKP ne va durer que quelques jours, son implosion est inévitable... konplo a nég sé konplo a chyen.
    • LKP est un mouvement terroriste, raciste et indépendantiste.
    • Les travailleurs grévistes seront licenciés, et sans salaire à la fin du mois, ils reprendront le travail.

    Magré tousa, LKP la ! Doubout kon pikèt !
    Aujourd'hui, l'esprit LKP que nous n'avons fait qu'entrevoir pendant ces 44 jours de grève se construit, se propage, se revendique... c'est là, notre Révolution.
    Bien sûr, les pwofité et les pwofitan sont toujours au pouvoir. Seulement nous les avons démasqués et savons comment arrêter leur prospérité et leur reproduction.
    • Témoin, nous travailleurs, qui par dizaines de milliers, avons engagé la grève pour l'application de l'accord Bino.
    • Témoin, des heures de négociation et de confrontation en cours pour obtenir la baisse des prix de l'eau, du transport, des loyers, des produits de première nécessité, du pain, de l'électricité... etc.
    • Témoin, les luttes en cours dans le BTP, la BANANE, les COMMUNES, à LA POSTE, à la CCI, à Orange, pour plus de droits et de liberté syndicale, pour l'accord Bino, et l'intégration de tous les précaires (CDD et contrats aidés).

    Bien évidemment, pou baré van a LKP, yo ja pòté mannèv :
    - D'abord le MEDEF et Willy Angèle ont cherché à faire capoter la négociation pour l'accord Bino, ont tenté d'obtenir des patrons sa non-application... YO PRI... Jòdila, près de 50 000 travailleurs en bénéficient suite à leur mobilisation. WOULO é sa ka kontinyé !
    - Ensuite, ils ont essayé de nous faire passer pour des racistes et des délinquants, YO PRI... près de 100 000 signataires du Monde disent comme Domota : « ceux qui refusent d'appliquer l'accord Bino devront quitter la Guadeloupe... jamais nous n'accepterons qu'une bande de Békés rétablisse l'esclavage en Guadeloupe » et 80% des Gwadloupéyen se déclarent Lkpistes. Mi foto ay !
    - Pour redonner la main aux zélu léjitim, yo lansé on misil « ETATS GENERAUX ». Elus locaux, chambres consulaires, socio-professionnels, détwa GGDN et l'Etat vont se réunir pendant 10 jours pour « enfin » parler de la Guadeloupe, de cette Guadeloupe qu'ils ne comprennent plus et qu'ils étaient persuadés avoir domestiquée et ankayé à jamais pou anfinal di kont valider les décisions prises par l’UMP et Sarkhozy.
    - Maintenant avec l'extension d'un accord Bino amputé et la promesse de payer les salaires à la place des entreprises, ils veulent sanctionner les organisations patronales qui l'ont signé, primer et encourager les patrons anti-syndicalistes, anti-sociaux et délinquants, tenter de diviser à nouveau les travailleurs d'un même secteur d'activité, voire d'une même entreprise et surtout maintenir l'assistanat. MI SA YO VLÉ POU GWADLOUPÉYEN !
    Travailleurs, jeunes, chômeurs, retraités, Peuple de Guadeloupe, LKP ka déklaré
    • Les États Généraux du Peuple de Guadeloupe ont débuté depuis le 5 décembre 2008 avec une plate-forme de revendications en 146 points et dix thèmes constituant le début d'un état des lieux et d'un diagnostic de notre société, en mal-développement caractérisée par des inégalités basées sur une pwofitasyon qui perdure depuis plusieurs siècles...
    • PON « états généraux » décidés par l'UMP et SARKOZY pé ké réglé pwoblèm an-nou.
    • Seule la poursuite des luttes de masses conduites par la classe des travailleurs conscients et organisés, liyanné au peuple tout entier, fondée sur un programme né de ses propres besoins, ses aspirations et revendications pourra répondre aux espérances des Guadeloupéens.
    • Il n'existe qu'un seul accord Bino, l'accord signé le 26 février 2009...l'accord Bino étendu n'est pas l'accord Bino. Respé Pou BINO. Respè pou Travayè !!!
    • Wi, annou pran tan kifo pou palé ban nou, kouté nou, kontré é kouté tout Gwadloupéyen avec patience, respect et dignité pou konstwi Gwadloup a dèmen.


    LKP APPELLE LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE A :

    • Poursuivre leur engagement pou kontinyé nouri lespri LKP.
    • Développer les luttes, la solidarité et soutyenn travayè an mouvman pour l'application de l'accord BINO et l’arrêt de toute pwofitasyon dans toutes les entreprises et administrations.
    • PARTICIPER MASSIVEMENT AUX MEETINGS :

    Mardi 21 avril : 19h - Bik LKP Lapwent / Mercredi 22 avril : 19h - Mairie Bouillante
    Jeudi 23 avril : 19h - Moule / Vendredi 24 avril : 19h - La poste Basse-Terre
    • SOUTYENN’ NEGOSYASYON

    Banques : 17 avril - 9h30 - Préfecture
    Prix de marchandises : 20 avril - 17h00 - World Trade Center - Jarry
    Pain : 23 avril - 17h30 - Sous Préfecture
    GRAN Sanblé 1é Mé 2009 o Kannal pou fèt a Travayè
    « LA GWADLOUP SE TAN NOU, LA GWADLOUP A PA TA YO »
    L.KP, Lapwent le 14.04.09

    Réunion du samedi 04 avril 2009

    Quel accueil chez Félicie, gentillesse, douceur, pour cette nouvelle rencontre des AMG de Guadeloupe.
    Des enfants, des femmes des hommes, réunis pour refaire le monde autour d’un verre.
    Comme d’habitude, des conversations sur la politique désastreuse de notre gouvernement démocratiquement élu au suffrage universel et voué aux exigences d’un seul homme.
    Dans les conversations, beaucoup de nos amis étaient particulièrement révoltés par le problème des « Gardes à vue » qui se sont multipliées de façon outrancière depuis que le ministre de l’intérieur devenu président à appliqué aux forces de l’ordre les principes de la productivité et de l’efficacité qui ont cours dans les multinationales cotées en bourse. Et bien sûr toute une série d’indicateurs dont le chiffre des mises en garde à vue. Porte ouverte à tous les abus de la part des fonctionnaires qui souhaitent être bien notés pour obtenir une prime et donc gagner plus…

    En parlant d’efficacité, depuis quelques semaines dans notre groupe il semble fondamental à certains qu’il ne suffit pas de discuter en s’indignant, il faut aussi « RENTRER DANS L’ACTION »
    Alors, une fois de plus, il a été question de petits groupes qui choisiraient un thème d’action, cette fois 9 thèmes sont ressortis :

    1) Les sujets de l’émission Là bas si j’y suis
    2) Ecologie – Environnement
    3) Défense et protection de l’enseignement public
    4) Liste des commerces et entreprises de la Pwofitasyon
    5) Histoire de impôts « désamorçage de la malhonnêteté politicienne
    6) Art culture et conscientisation
    7) Mise en commun ou à disposition de documents informatiques, livres etc…
    8) Communication, Blog, sites web, déclarations collectives, communiqués de presse
    9) Réflexion sur une consommation éthique.
    Samedi matin, chez Félicie, des enfants qui ne se connaissaient pas auparavant jouaient gentiment avec des bouts de papiers, sans avoir besoin de la dernière consoles de jeu virtuel à la mode.
    Des gens se souriaient autour de crudités, œufs durs, poissons grillés qui venaient de petits producteurs locaux et avaient échappés à l’hégémonie de la grande distribution.
    Les échanges d’idées se déroulaient amicalement, visages détendus. La chaleur humaine rayonnait de sa magie. Le p’tit resto est une oasis d’humanité.
    La convivialité, la simplicité qui y règne est particulièrement révolutionnaire face à un monde d’individualisme, d’efficacité, de productivité et d’action. Un monde où il est politiquement correct de s’agiter pour faire la fortune des spéculateurs et la misère des autres. - Konsyans.

    Réunion du samedi 14 mars 2009


    Comme la semaine dernière, nous nous sommes retrouvés sous le magnifique Flamboyant de la pelouse de l’ancienne chambre d’agriculture.
    La semaine précédente, nous nous étions demandés quelles sont les limites fixées par la loi pour ce qui est du boycott. Stéphane nous explique qu’il est interdit de distribuer des tracts au sein d’une entreprise si on est pas membre du personnel, par exemple un hyper-marché. Par contre, on peut « goûter » les produits à condition de ne pas terminer le paquet : Une pensée pour l’association "L 'Appel et la Pioche" Il va continuer à se documenter sur les méthodes de désobéissance pour faire des gestes forts face aux exagérations du libéralisme sauvage.
    Plus tard lors d’une conversation sur le fait de "Négocier", une phrase intéressante :
    "Comment expliquer quelque chose à quelqu’un dont le métier et le salaire dépendent de ses facultés à ne pas comprendre ce qui est revendiqué"
    Des idées se dessinent sur la cotation des entreprises et commerces en Guadeloupe : Faire une grille de cotation selon un barème basé sur le mode d’approvisionnement, la politique des prix, le respect de l’environnement et le type de gestion du personnel. De cette grille sortirait une note. Ces notes seraient diffusées.
    Une personne souhaite faire un travail sur la légitimité, la justice des impôts et taxes.
    Nous avons appris que des comités de soutien au LKP se mettent en place dans les communes avec pour tâche de débusquer les poches de Pwofitasyon. (Corruption politico-économique, détournement de la loi pour enrichissement personnel avec accord tacite des autorités ) etc…
    La "Loi du Silence" qui a facilité les choses pour qu’une classe de profiteurs fasse ses choux gras semble révolue.


    GWADLOUPEENS DOUBOUT KONT PWOFITASYON


    Le Repaire des AMG Guadeloupe semble être un groupe qui se cherche :

    Des membres souhaitent vivement que notre groupe s’affiche clairement comme comité de soutien au LKP puisque la majorité des AMG, trouvent que ce Kollectif s’en prend à tout ce qui est illégitime et inacceptable.
    D’autres AMG refusent cet affichage déclaré au LKP : Pour eux la liberté de penser de chacun est la condition siné qua non à l’existence du groupe et les membres ne doivent pas être obligés de s’afficher. Pourquoi pousser tout un groupe, dans une orientation précise alors que chacun est totalement libre de ses initiatives individuelles ?

    Si vous avez des idées pour nous aider à sortir de ce dilemme, vous pouvez utiliser les messages sur ce blog, ou notre adresse courriel pour nous donner votre avis – Une opinion extérieure est toujours précieuse.

    amg.guadeloupe@gmail.com

    Réunion du samedi 7 mars 09

    Ce samedi, la réunion était bucolique, assis dans l’herbe, sous un magnifique flamboyant, devant l’ancienne chambre d’agriculture de Baie-Mahault.
    Nous nous sommes interrogés sur la fonction d’un groupe comme le notre. Les réunions consistent simplement à discuter sur le système, ses dérives et perversions dans le respect de la liberté intellectuelle de chacun. Des ateliers peuvent se former selon les affinités et centre d’intérêt pour développer des actions concrètes, sans que ce soit une obligation, chacun restant totalement libre d’entreprendre une action ou de rester dans la réflexion, chaque participant sera respecté de la même façon.
    Il est évident qu’individuellement chacun peut rejoindre n’importe qu’elle organisation qui correspond à ses convictions, mais il est indispensable que le groupe des AMG reste indépendant et ne s’amalgame pas à une organisation existante.
    Stéphane nous fait un petit point sur l’actualité de la semaine : Il rappelle que la grève générale n’est que suspendue. Et après la signature de l’accord J. Bino, des entreprises commerciales, des entreprises touristique ne l’appliquent pas ce qui provoque des grèves du personnel. Comme par exemple chez Carrefour ou au centre d’appel de Orange.
    Un fait surprenant : A Carrefour, plusieurs dizaines de gendarmes sont présents toute la journée alors qu’il ne s’y passe rien. Ces représentants des forces de l’ordre exercent le rôle de vigile. La gendarmerie Nationale serait-elle devenue une Entreprise de Gardiennage au service de la « Pwofitasyon » payée sur les fonds publics ?

    Certains soulèvent des sujets sur lesquels ils aimeraient devenir plus actifs :

    • Faire une cartographie des commerces de la Guadeloupe selon de leur mode de fonctionnement, d’approvisionnement, de gestion du personnel.
    • Lister les médecins qui refusent de soigner les bénéficiaires de la CMU.

    Des enseignants entreprennent une discussion sur le rattrapage des cours ainsi que sur les inscriptions dans les grandes écoles pour lesquelles il faut fournir les résultats non disponibles du second trimestre. Rien ne semble avoir été prévu pour l’instant, les non-enseignants sont surpris que le rectorat n’ai toujours rien proposé alors qu’il sait depuis plusieurs semaines que le problème allait se poser en fin de grève générale.

    Une partie des AMG présents à rejoint le collectif L.K.P. à Pointe à Pitre pour une manifestation destinée à démontrer que la lutte n’est pas terminée, qu’il reste encore beaucoup de points à résoudre et que la signature de l’accord J. Bino ne marque pas la fin du mouvement. Il y avait environ 20 000 personnes et comme d’habitude tout c’est déroulé dans une unité pacifique. La mobilisation est intact (20 000 en Guadeloupe, ça fait plus de 3 millions dans l’Hexagone !!!)

    Réunion du vendredi 27 février 2009,

    Nous nous sommes réunis une 3ème fois à la Kaza , le lieu est très agréable, et ce qui ne gâche rien, il nous est prêté gratuitement mais momentanément, les bonnes choses ont une fin .
    Sauf revirement de situation, la prochaine fois, notre réunion se passera ailleurs, nous cherchons et vous tenons au courrant.
    Pour commencer, Fred nous a fait un petit bilan sur l’Actualité des négociations au sujet des fameux 200 euros :
    Pour en revenir à la grève générale et aux négociations avec le LKP : N’oublions pas que sur tous les points soulevés, seuls 19 points dont les 200 euros sont en cours de signature.
    Le Secrétaire d’Etat affirme depuis des semaines que tous les points sont réglés et que seuls les 200 euros bloquent les négociations. En réalité pour la majorité des autres points, rien n’est fait, seules les collectivités locales ont fait quelques propositions encore floues qui ne sont qu’un point de départ à des négociations.
    Si la grève générale arrête comme semble l’indiquer la reprise d’activité dans l’île, qu’en sera-t-il de toutes les revendications qui nécessitent une refonte totale des règles de vie de notre société insulaire dont l’héritage historique très lourd est encore très présent dans son fonctionnement actuel.
    Question : Les 200 euros iront-ils directement dans les caisses des supermarchés de la « Pwofitasyon » ?

    La grève chez RFO Guadeloupe : Avec la prochaine mise en place de la TNT, dans un souci de réduction de coût, la direction générale ne veut plus que les antennes locales des DOM émettent directement leurs propres programmes, ceux-ci doivent être envoyé à Paris (Malakoff) qui se chargera de les diffuser. Evidemment, le personnel est contre, sauf les journalistes. Avec des calculs d’apothicaires sur les contraintes techniques que la TNT impose, ça fera peut-être des économies, bien que les techniciens affirment le contraire.
    Toujours est-il qu’une question se pose :
    Vu les prises de conscience que font les DOM sur leur situation sociale, économique et culturelle, ne serait-ce pas un moyen de plus pour filtrer l’information, nous connaissons le goût du pouvoir pour la censure qui n’est jamais nommée. Etonnant alors que le gouvernement prône plus d’autonomie pour les régions !!!

    Des échanges ont suivis sur l‘état désastreux de l’environnement en Guadeloupe. Des initiatives empreintes de sensiblerie voient le jours, comme par exemple aller ramasser les déchets sur les plages. Pendant ce temps, les déchets médicaux sont abandonnés à l’air libre dans des décharges à ciel ouvert. Et il semble que des « Mafia du recyclage » se mettent en place pour faire du fric, avec un tel sujet, les subventions devraient être facilement récupérables…….

    Pendant la suite des échanges, nous avons entendu une phrase intéressante :

    Le Néolibéralisme c’est : LA PRIVATISATION DES PROFITS ET LA SOCIALISATION DES PERTES .

    Dans la réunion précédente, il avait été dit que nous parlions beaucoup mais qu’il fallait agir, prendre des initiatives, toujours est-il qu’il ne faut pas se poser en donneur de leçon, mais s’impliquer avec son peuple en tenant compte de son modèle culturel.
    Dans le groupe, il y a une dynamique importante et une profonde volonté d’initiatives. Des ébauches d’idées d’actions voient le jour, elles se préciseront dans les prochaines semaines…….

    Réunion du lundi 23 février

    Après plusieurs semaines de grève générale sans que les médias métropolitains ne se soucient de parler de la Guadeloupe, notre cher Daniel Mermet se décide à venir dans notre ex-colonie. Bien sûr, il ne peut pas être partout à la fois mais grâce aux remarques sympathiques des auditeurs modestes et géniaux dans le répondeur, il à fini par sauter dans un avion…
    Il a participer à notre réunion où le débat à battu son plein avec plus de 200 personnes, des idées ont été échangées sur toutes les aberrations qui caractérisent notre système économique et social néo-colonial :
    Monopôles dans la distribution et les transports maritimes, influence prépondérante des descendants des colons esclavagistes dans tous les secteurs de l’économie. Environnement traité en dépit du bon sens, bétonisation de l’île et subvention européennes à la monoculture de banane et canne à sucre au détriment de l’agriculture vivrière, dépendance alimentaire à 80% des produits venant de métropole. Blocage du développement des services publics de transport ce qui favorise les lobbies de l’automobile et des carburants. Maintien d’une partie de la population en état d’assistanat et de précarité dans l’intention de nuire à leur force de volonté pour ne pas être dérangé dans les magouilles de tous poils. L’oubli des jeunes abandonnés dans 57% de chômage. Développement massif de la mentalité consumériste en manipulant les particularités culturelles que les « super-communiquants », font très efficacement. Et bien sûr le développement du culte de l’individualisme au détriment de toutes forme de solidarité. Taxation abusive de type colonial pour reprendre les subventions et couper court à toute relation commerciale avec les pays de notre région géographique.
    Bref notre île est un laboratoire ou le néo-libéralisme sauvage à poussé le plus loin possible ses principes avec la complicité de l’état et des pouvoirs publics, comme pour tester la résistance humaine face à l’enrichissement destructeur de quelques privilégiés. Et tout ça dans le contexte d’une histoire marquée par le colonialisme esclavagiste, crime dont aucun des protagoniste n’a réellement reconnu les méfaits toujours présent dans l’inconscient collectif de notre peuple.

    Pendant cette réunion, un visiteur nous rejoint, il est venu en Guadeloupe ou l’action du kolektif LKP bat son plein. Selon ses propres mots, il est venu pour « APPRENDRE »
    A la demande de D. Mermet, Olivier Besancenot prend la parole pour apporter son soutiens à l’action en cours et marquer son respect face à l’Union de tous pour changer les choses.

    Réunion du samedi 14 février

    Fred et Stéphane qui suivent assidûment les actions du L.K.P. se sont aperçus qu’il n’y avait quasiment pas de membres de la communauté blanche présents dans les manifestations. L’amalgame aurait été facile à faire entre tous les métros, ils ont donc déclenché cette réunion. Pour que chacun s’exprime, se situe face à la société Guadeloupéenne et aux événement qui s’y déroulent. Nous parlons bien sûr de ceux qui ne se reconnaissent pas dans le clan de la pwofitasyon. Ceux qui forment ce groupe sont arrivés en Guadeloupe par les hasards de la vie ou par libre décision. Il s’agit de gens qui sont au dessus du débat sur le racisme et sont arrivés avec le souci de s’intégrer à la société Antillaise et plus encore, adopter sa culture, son histoire, bref devenir rapidement guadeloupéens.
    Arrivés dans l’île, les choses n’ont pas été aussi faciles que prévu et pour beaucoup, la bonne volonté ne suffit pas pour être accepté, les codes de la société antillaise ne sont pas simples. Des traumatismes, des inégalités cachées, des non-dits compliquent les choses et il n’est pas facile de comprendre. Certains ont soufferts de rejet, voir de racisme anti-blancs et sont restés désarmés, eux qui aiment l’île et souhaitent être adoptés par son peuple, ils comprennent sincèrement le désastre, les séquelles encore actives que l’histoire a laissé et en sont révoltés.
    Après un moment où chacun a déversé ses états d’âme, la conclusion est que les choses sont peut-être très simples : Il suffit d’être soi-même.
    La presse était largement présente, les débats ont été diffusés dans les médias.
    L’après-midi, il y avait une manifestation commémorative au Moule, en hommage au massacre du 14 février 52. Beaucoup ont décidés de s’y rendre………
    Extraordinaire ; Il faut croire que les médias locaux avaient fait leur travail, que l’intuition Caraïbe est très puissante ou simplement que les blancs non-métro avaient changés d’attitude. (Nous connaissons tous la force du langage du corps). Des sourires, des gestes sympathiques, des paroles charmantes. Les Antillais, consciemment ou inconsciemment savaient tout, de ce qui s’était passé le matin.
    La manifestation s’est déroulée dans une ambiance exceptionnelle et le Lewoz qui a suivi a scellé l’union de tous les Guadeloupéens de Cœur.

    POUR COMMENCER………..

    En septembre 2008, le « Repaire des amis de Là-bas si j’y suis » le plus à l’ouest sur le planisphère à vu le jour en Guadeloupe.
    Premier repaire dans les Départements Français d’Amérique, dans les Régions Ultra Périphériques Caraïbes de l’Union Européenne, dans les Indes Occidentales Françaises. Merci à Francky qui a démarrer la chose, lui qui aime se qualifier personnellement de modeste et tellement génial.
    Plusieurs réunions ont eu lieu au café « Le Petit Extra ». La première fois nous étions 4 mais à chaque réunions, de nouveaux AMG se présentaient pour en arriver à une vingtaine. Jusqu’à ce que le 17 octobre, l’alerte cyclonique pour le passage de Omar interrompe le cycle des réunions.
    Celles-ci ont été de nouveau interrompues à partir du 15 décembre 08, lorsque les patrons des sociétés de transports et travaux publics, appelés bizarrement « Sociaux Professionnels » ont bloqués les routes. Ils exigeaient une baisse du prix du carburant, qui a été accordée en seulement 3 jours. Pas de pression des forces de l’ordre sur les barrages. Pas de renfort de gendarmerie venu de métropole pour repousser les dangereux manifestants……..
    Les mois suivants nous apprendront que la réactions de la métropole face à un conflit social dépend des instigateurs du conflit.
    Avec les fêtes de fin d’année, nous sommes restés sans nous rencontrer. Puis le 19 janvier 2009, un nouveau sigle est apparu dans le paysage guadeloupéen, sigle qui a mis plusieurs semaines pour traverser l’Atlantique : L.K.P.


    amg.guadeloupe@gmail.com